Le 8 mai c'est Soirée Terrible

Ce 8 mai, comme tous les 2ème mercredis du mois, c’est Soirée Terrible.

pour ne pas porter à confusion, l’intitulé de cette soirée sera « Le prince Auguste va au Zoo le 18 juin » mais vous aurez compris que si je dis qu’on joue le 8 mai ce n’est pas pour prêter à confusion avec le 18 juin … enfin bref !

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Vous aurez donc l’Auguste honneur (hu! hu!) de jouer aux jeux suivants :

Le petit prince (Antoine Bauza, Bruno Cathala, Ed. Ludonaute), sous titré, « fabrique moi une planète » dans lequel : Chaque joueur doit construire la plus « belle » planète possible en fonction des personnages qui l’entourent. Ces personnages octroient des points en fin de partie en fonction des éléments présents sur la planète (Par exemple, l’Allumeur de réverbères donne 1 point par Réverbère, le Chasseur donne 3 points par espèce animale…) Le joueur avec le plus haut score gagne la partie.

Un jeu poétique pour toute la famille avec de jolie et simple mécanique.

Augustus (Paolo Mori, Ed. Hurrican). Alors comment aborder la chose … le côté histoire Romaine serait un axe :

« Après l’assassinat de Jules César en 44 av J.C, Octave son fils adoptif décide de rentrer à Rome pour récupérer son héritage. Très tôt celui-ci affiche l’ambition de s’imposer en politique. Quelques années plus tard, en 28 av. J.-C. le sénat lui confère le titre de « princeps senatus » qui signifie Premier du Sénat. Puis l’année suivante il reçoit le titre d’Augustus. Ce terme est rattaché à une double étymologie : augur, le devin, et augere, faire croître naturellement. Ce titre considère qu’Octave est doué d’une autorité naturelle et qu’il est celui qui augmente perpétuellement le territoire appartenant au peuple romain. En 27 av. J.-C. Augustus devient ainsi le premier empereur romain. Vous êtes « legati augusti », représentant d’Augustus et vos attributions consistent à maintenir les institutions existantes dans les provinces de l’Empire. Très ambitieux vous briguez un titre de Consul que le sénat élit chaque année. Pour cela vous devez vous assurez du soutien des sénateurs les plus influents et prendre le contrôle de provinces pour rassembler le maximum de richesse. Seul le plus puissant d’entre vous pourra prétendre à ce titre.‘

Un autre axe ? Au delà du thème fort bien exploité et de l’excellente édition du jeu (comprenez : c’est beau et c’est bien fait), Augustus vous démontre qu’il est TOUJOURS possible de faire 1) du neuf avec du vieux 2) du passionnant avec du soporifique. JE m’explique : La mécanique de Augustus n’est pas très loin de celle du bingo ou du loto… mais là ou Paolo Mori (l’auteur) nous mets une claque c’est dans l’exploitation de l’idée. Plutôt qu’un long discours retrouvez une très déconnante explication du jeu Augustus chez Martin Vidberg sur sa page du monde.fr (s’il vous plaît).

Zooloretto (Michael Schacht, Ed. Filosofia) n’est pas un jeu neuf mais plutôt un passage de licence en faveur de l’éditeur Québécois Filosofia. « Chaque joueur possède un zoo qu’il tente de remplir avec le plus d’animaux possible. Mais attention, vous devez organiser votre zoo soigneusement si vous souhaitez vous démarquer. Si vous n’avez pas suffisamment d’espace dans vos enclos, vous ne saurez plus où placer vos animaux. Vous devez également vous assurer de toujours saisir les bonnes occasions, qu’elles soient offertes par le marché, ou par vos concurrents... ». En espérant que le zoo soit percu comme un divertissement princier, retrouvez une explication du jeu par Guillaume Gigleux (responsable de communication de Filosofia en Europe) dans le 302ème Boitecast

Ici Londres (Charles Chevallier, Ed. Cocktail Games) vous permets de comprendre 1) pourquoi on parle du 18 Juin 2) que « Les sanglots longs des violons de l’automne » n’est pas que du Verlaine mais aussi un message passé au resistants de la 2ème guerre mondiale. Le Jeu de Charles Chevallier vous explique a quel point il est compliqué de faire passer un message quand on sait qu’on est écouté… Faites passer vos phrases sans être top flou ni trop précis : vos vollègues resistants doivent capter le message mais la Wermarcht, qui écoute, ne doit rien comprendre … du très bon jeu de communication. Retrouvez d’ailleurs, Matthieu D’eppenoux (responsable de la maison d’édition Cocktail Games) dans le Boitecast 307 pour avoir une explication du jeu.